Il ne sera JAMAIS notre président

7 mai 2007

Malgré le score du candidat de la droite-extrême
(avec le programme de l'UMP enrichi en exclusion sociale via le programme du FN,
téléchargé sur internet en pire-tout-pire),

lors des élections présidentielles du dimanche 6 Mai 2007,

Nous pouvons dire tout haut que ce triste sir
ne sera
Jamais
notre président.

Ni celui de la génération anti-précarité et anti-CPE,
ni celui des travailleurs et travailleuses &
de toutes les personnes licenciées dans des entreprises qui font des profits,
ni celles et ceux qui travaillent dur ou souffrent du chômage de masse.

Quand un pays est blessé, on ne le soigne pas avec du karcher.

Mes pensées aujourd'hui vont notamment aux personnes qui sont mortes au travail
(à cause de l'amiante ou de la pollution...),

et à celles qui se sont suicidées chez Renault, Peugeot, et ailleurs.

elles ont réellement souffert en usine :
tout le monde n'est pas né dans le XVIIème arrondissement de Paris, dans une famille riche comme vous ;

tout le monde n'a pas suivi ses études dans le lycée privé Saint-Louis de Monceau ; tout monde n'a pas des amis multi-millionnaires qui s'appellent MM. Michelin, Lagardère, Bernard Arnault, François Pineault, ou Martin Bouygues...

Nous n'oublierons Jamais que les personnes qui se sont suicidées n'existent pour ainsi dire pas pour Mr Sarkozy.

Et non : les personnes qui se suicident, ce n'est pas " génétique " Mr Sarkozy :

- Savez-vous seulement Mr Sarkozy qu'en Mai 1968, le taux de suicide en France a été au plus bas,
parce qu'à l'époque les gens croyaient enfin pouvoir réaliser leurs rêves, leurs vies ?

On ne vous laissera pas enterrer Mai 68, ni nous, ni les Onze millions de grévistes de l'époque - .

Monsieur Sarkozy, Si vous croyez vraiment que vous n'y pouvez rien,
puisque selon vous ces suicides, cette désespérance sociale massive,

notamment chez les jeunes, c'est "Inné",

alors démissionnez avant le 16 Mai 2007.

Et laissez les foetus, les bébés en dehors de tout cela, et les enfants de trois ans et plus également.

Cherchez plutôt la délinquance et la criminalité financière
chez vos amis les patrons-voyous aux cols blancs.

Les vrais criminels ne sont pas en prison : ils sont en liberté, et jouent à la Bourse.

Prenez en effet votre retraite, comme promis, mais politique, dans votre monastère, avant le 16.

On ne se moquera pas de vous, promis.

Au contraire on trouvera que c'est agir en cohérence avec vos idées.

Tout sincèrement,

esteban

(membre du collectif de Lyon