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Collectif ' Contre la Régression Sarkozyste ' (CRS) de Lyon
25 avril 2007

Démontage de M. Sarkozy : revue de presse


Démontage de M. Sarkozy :

- Revue de presse du 17 février 2007 -



Dossier Spécial M. Sarkozy

 

 

I/ M. Sarkozy et le monde rural

 

"L’homme n’est pas une marchandise comme les autres",

Extrait du meeting de Nicolas Sarkozy à Saint Etienne le 09 novembre 2006

1.1 La politique de M. Sarkozy, une croisade au détriment des paysans ?

 

Le 17 juin 2004, un accord est signé entre le gouvernement, les distributeurs, les industriels et les syndicats agricoles majoritaires (FNSEA et JA –Jeunes Agriculteurs-). La Confédération paysanne est aux abonnées absentes de cette table ronde organisée par le ministre de l’économie et des finances. L’objet de la rencontre ce sont les marges arrières, c’est-à-dire les sommes que les industriels versent aux distributeurs pour la mise en valeur de leurs produits dans les grandes et moyennes surfaces. Comme le relate le gouvernement, (http://www.pme.gouv.fr/actualites/secret/commu/2004/c03062004.htm), « l’objet de la réunion était de rechercher des solutions permettant de faire baisser les prix, d’envisager la manière dont la grande distribution pourrait valoriser davantage les produits agricoles et des PME et d’examiner comment l’équilibre entre la grande distribution et le commerce rural et de proximité pourrait être amélioré. »

Au final, l’accord débouche sur un gain de pouvoir d’achat de 0,2 %. Or toute baisse des prix à l’achat suppose en amont une répercussion sur les agriculteurs et les PME. A titre d’exemple, les prix agricoles ont baissé de près de 30% en 30 ans.

La Confédération paysanne, syndicat agricole, revient sur ces mesures qui pénalisent le travail des petits producteurs.

Source : http://www.confederationpaysanne.fr/index.php ?rubrique_id=21&actualite_id=295

 

1.2. OGM : M. Sarkozy est-il politiquement modifiable ?

 

Le 24 octobre 2006, Greenpeace somme le président de l’UMP de concrétiser les "réticences" qu’il a exprimées vis-à-vis des cultures transgéniques dans son discours du 18 octobre 2006.  Il avait en effet précisé : “Comme beaucoup de consommateurs et d’agriculteurs, je ne perçois pas, pour le moment, le service réellement rendu par les OGM qui sont mis en culture dans le monde”. Un article du Monde en date du 24 octobre 2006 et intitulé « la position de l’UMP a changé » rend compte des réserves de Sarkozy sur ces biotechnologies (http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-823448,36-827167,0.html).

Or quelques mois plus tôt, ce même M. Nicolas Sarkozy refusait « de s’opposer à la présence d’organismes génétiquement modifiés dans les plats servis aux collégiens » ou « d’introduire même partiellement des produits issus de l’agriculture biologique » dans l’alimentation des collégiens des Hauts de Seine. Un communiqué de presse du Conseiller général Vert de Clamart relate une discussion totalement inouïe avec le candidat UMP.

Source : http://www.verts92.net/article.php3 ?id_article=159

 

 

 

1.3 M. Sarkozy et la ruralité : un adepte des messages taillés sur mesure

 

Le 18 octobre 2006 se tenait dans un grand hôtel parisien une convention des élus et militants UMP. L’agriculture et la pêche étaient à l’honneur. L’intégralité du discours de Sarkozy intitulé « Terres à vivre, Terre d’avenir » est consultable sur : http://sarko2007.free.fr/articles.php ?pg=884&lng=fr

Un journaliste de La Terre, présent à la convention, décortique le discours de Sarkozy « taillé sur mesure à son auditoire ».

Source : http://www.laterre.fr/article.php3 ?id_article=136

 

 

1.4 M. Sarkozy utilise les RG pour acheter illégalement l’électorat des chasseurs

31 janvier 2007 : Sarkozy s’engage officiellement devant les caméras à signer le Pacte écologique de Nicolas Hulot. Dans le même temps, il missionne « officieusement » les Renseignements Généraux pour annoncer à l’Office National de la Chasse du Calvados et de la Somme que la chasse aux oies sauvages est prolongée de 10 jours. Et ce en toute illégalité… Objectif du candidat selon l’ASPAS, l’ASsociation pour la Protection des Animaux Sauvages : « éviter que sa visite de campagne quelques jours plus tard ne soit perturbée par quelques chasseurs extrémistes réclamant un allongement des dates de chasses. »

Source : http://www.aspas-nature.org/index.php ?option=com_content&task=view&id=106&Itemid=27


II/ Sarkozy et la vie privée

 

Par Sarra Dridi

 

La vie privée de Nicolas Sarkozy investit l’espace médiatique depuis bientôt cinq ans. Le 7 mai 2002, lorsqu’il prend ses fonctions place Beauvau, c’est au bras de sa compagne Cécilia. Dès lors, la médiatisation du couple est lancée, ce sont les prémices de la peopolisation du politique. Quelques définitions :

http://www.acrimed.org/article2537.html et http://www.acrimed.org/article2542.html).

 

Cécilia Sarkozy est plus qu’une simple icône, son image est extrêmement travaillée : tour à tour épouse fidèle, mère courage, et femme moderne, elle occupe une place professionnelle importante aux côtés de son mari. Elle fait partie intégrante de l’image politique de Nicolas Sarkozy, figure à la fois produite et décriée par des journalistes de tous bords.

En mai 2005, une rumeur vient entacher l’intimité publique des Sarkozy : Cécilia est partie. Les rédactions tremblent… en parler ou pas ? C’est le journal suisse Le Matin qui saute le pas, il est le premier et le seul à étaler les déboires conjugaux du couple médiatique. L’audace lui vaudra une assignation en justice pour atteinte à la vie privée, à l’issue peu sévère en définitive (http://www.liberation.fr/actualite/medias/206173.FR.php).

Nicolas Sarkozy a décidé de garder désormais profil bas pour tout ce qui touche à sa vie privée. L’histoire aurait pu s’arrêter là.

 

Le premier rebondissement a lieu fin août 2005 : Paris Match publie en Une, les photos de Cécilia Sarkozy et de son amant présumé Richard Attias et titre « Cécilia, l’heure du choix ». L’affaire fait grand bruit. En effet, Arnaud Lagardère, patron du journal et grand ami de Nicolas Sarkozy n’aurait pas eu connaissance de l’info avant parution. Nicolas Sarkozy est furieux… Alain Genestar, rédacteur en chef, mais plus pour longtemps, tente vainement d’ameuter les défenseurs de l’indépendance journalistique. Il quitte son poste en novembre 2006 pour « dérive déontologique ». La censure est en marche.

En octobre 2005, Valérie Domain, journaliste à Gala est sur le point de publier une biographie de la femme adultère. Cette dernière aurait participé à son élaboration avant de changer d’avis. Le petit Nicolas a le bras long. Du haut de son bureau de ministre de l’Intérieur, il convoque le PDG de First, la maison d’édition, pour officiellement « l’informer » de possibles poursuites judiciaires pour atteinte à la vie privée devant l’imminence de la sortie d’une certaine biographie. Une nouvelle vague de contestations s’élève du côté des défenseurs de la liberté journalistique, en vain. Valérie Domain publiera une version romancée de sa biographie chez Fayard sans être inquiétée par le ministre. On la croyait muselée, et bien non ! En juin 2006 elle accorde un entretien à la journaliste suisse Sylvia Freda (Le Matin et oui encore…) où elle se pose en analyste impartiale de la vie amoureuse du couple présidentiable.

A voir absolument : http://sarkostique.over-blog.com/article-3043756.html

Petit récapitulatif en images, de la censure en Sarkozie :

http://www.zalea.org/article.php3 ?id_article=617

 

En mars 2006, c’est le grand retour de Cécilia Sarkozy aux côtés de son mari. D’abord discrète, elle s’affiche peu à peu lors de déplacements officiels comme en juin 2006 en Guyane. Officiellement, la visite concerne l’immigration clandestine, mais les journalistes se rendent vite compte que ce n’est qu’un prétexte pour remettre au goût du jour, la présence médiatique de Cécilia Sarkozy. En images :

http://www.dailymotion.com/visited/tag/cécilia/search/c%C3%A9cilia%2Bsarkozy/video/x172zi_nicolas-cecilia

 

Le ministre reviendrait-il sur sa parole ? A l’approche de l’officialisation des candidatures aurait-il décidé de mettre en lumière celle qu’il espère première dame ? http://www.dailymotion.com/visited/tag/cécilia/search/c%C3%A9cilia%2Bsarkozy/video/xe339_cecilia-premiere-dame

 

Artisan pour certains de la surexposition de son couple, Sarkozy se pose encore et toujours en victime des journalistes. Suite à la parution dans Paris Match, de photos qui nous dévoilent le week-end en amoureux du couple, le candidat affirme sur le plateau d’Audrey Pulvar qu’il s’agit de clichés volés. Ce que démentent d’autres journalistes, juste ici :

http://www.dailymotion.com/visited/tag/cécilia/search/c%C3%A9cilia%2Bsarkozy/video/x176l4_sarko-cecilia-2

 

Communicant calculateur hors pair, victime de journalistes « people » ? Nicolas Sarkozy joue toujours borderline. Soucieux de son image, il ne perd jamais une occasion de critiquer l’approche « people » de journalistes traditionnels dits « sérieux ». Non seulement on en parle, mais il en sort toujours vainqueur…

Il ne fait pas bon de nos jours être chargé de suivre l’actualité d’un candidat à la présidentielle tel que M. Sarkozy. Eux-mêmes artisans et victimes de la médiatisation de la vie privée du couple, les journalistes y perdent parfois quelques quelque peu la raison. Faussement amis, critiques non distanciés, la limite est mince, et le bateau est grand…

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0,36-869027,0.html

 

III/ Entre CPE et CNE, son cœur balance…

 

3.1 Le projet du CPE issu des réflexions des proches de N. Sarkozy

 

En janvier 2006, Dominique de Villepin annonce la mise en place d’un Contrat première embauche destiné d’après lui à réduire le chômage des jeunes. Or ce si décrié CPE s’appuie sur les réflexions développées par des proches de Nicolas Sarkozy sur la réforme des contrats de travail. Il est difficile de retrouver aujourd’hui l’argumentaire pro CPE de l’UMP. Néanmoins, le journal Le Grand Soir a conservé dans ses archives les arguments du parti de M. Sarkozy (« le CPE comporte une garantie de rémunération qui ne peut être inférieure au régime commun des salarié », le droit individuel à la formation sera ouvert dès la fin du 1er mois alors qu’il ne s’ouvre qu’après un an pour un CDI classique, et n’existe pas pour le CDD », « le CPE comporte une période de consolidation de l’emploi de 2 ans maximum, dont seront décomptés les périodes de stages, les CDD, les missions d’intérim et les contrats en alternance »). Gérard Filoche, homme politique français de gauche, apporte une réponse à chacun de ces arguments.

(http://www.legrandsoir.info/article.php3 ?id_article=3263&var_recherche=ump+pro+cpe

 

 

3.2 M. Sarkozy prépare sa sortie

 

La crise du CPE va rapidement inciter M. Sarkozy à préparer sa sortie. Le président de l’UMP ne veut pas être confondu avec Dominique de Villepin et commence à se dire « solidaire mais différent » (entretien accordé à Paris Match le 23 mars 2006).

Peu à peu, l’homme aux deux casquettes, ministre de l’Intérieur et président du parti majoritaire, en accepte sans complexe une troisième, celle de négociateur de la sortie de crise du CPE. Suite à l’allocution de jacques Chirac le 31 mars 2006 annonçant l’aménagement du CPE, le changement de stratégie de M. Sarkozy est immédiat : il décide l’ouverture du dialogue avec les partenaires sociaux et les jeunes.

(Source : http://www.rfi.fr/actufr/articles/076/article_42866.asp)

 

 

3.3 M. Sarkozy se montre prudent avec le CNE

 

Le 10 avril Jacques Chirac retire finalement le projet. Mais le CNE –contrat permettant de licencier sans motif pendant une période de deux ans- existe toujours. Introduit par l’actuel gouvernement, ce contrat est largement critiqué. Le 29 janvier 2007, le porte parole de M. Sarkozy, Xavier Bertrand, annonce dans La Tribune : « Le CNE a montré que l’assouplissement du droit du travail permet de libérer les embauches. Mais il a aussi des défauts comme l’absence de la motivation de rupture du contrat et une période d’essai beaucoup trop longue. Notre intention n’est donc pas de le généraliser. »

(http://www.liberation.fr/actualite/politiques/elections2007/bref/231504.FR.php ?rss=true )

 

Les échéances électorales font décidément reculer plus rapidement M. Sarkozy que toutes les mobilisations de révolte réunies.


IV/ La jeunesse & les banlieues contre Sarkozy

 

4.1 M. Sarkozy contre l’anti France[1]

« Les voyous vont disparaître, je mettrai les effectifs qu’il faut mais on nettoiera la Cité des 4000. (…) On va nettoyer au Kärcher. (…) On va envoyer des équipes spécialisées et s’il le faut des CRS. »

N. Sarkozy, le 20 juin 2005 à la Courneuve, cité dans Le Monde du 23 juin 2005.

 

Juin 2005, un enfant est tué par une balle perdue lors d’un règlement de compte dans la cité de Courneuve (Seine Saint Denis). C’est là que Nicolas Sarkozy emploie l’expression « nettoyer au Kärker la cité des 4 000 ». Les dérapages de Sarkozy ne vont alors plus cesser comme le relate l’article du Monde diplomatique (septembre 2005) suite à une intervention du Ministre de l’intérieur devant les préfets de la République. « C’est Bonaparte qui s’adresse à ses officiers et les invite à poursuivre l’assaut derechef contre tous ceux qui mettent en cause la sécurité des « Français », en premier lieu les gens du voyage, les jeunes des banlieues, les immigrés illégaux. Ce bulletin aux armées utilise le mot « engagement » (des préfets) douze fois ; « mobiliser » est employé sept fois, le « terrain » (la nécessité d’être sur le terrain), huit fois. Les préfets sont appelés à prendre la tête des troupes de policiers et à les mener eux-mêmes à l’assaut. »

(http://www.monde-diplomatique.fr/carnet/2005-09-21-M-Sarkozy-contre-l-anti-France ?var_recherche=sarkozy%20anti%20france ...)

 

4.2 Bouna et Zyed : plusieurs versions des faits

« Je ne vise pas l’électorat du FN, je l’ai déjà ».

N. Sarkozy, cité dans Le Monde, 5 juin 2005

En octobre 2005, suite à la mort dans un transformateur EDF de deux adolescents qui fuyaient la police et de leur accusation à tort par Nicolas Sarkozy, des émeutes éclatent en banlieue de Paris, qui se répandent en province. Retour sur « un mensonge d’Etat ».

- Tentative de « cambriolage » : un faux élément qui déclenche les émeutes ?

Le 31 octobre 2005, Nicolas Sarkozy lance une première version des faits : « Lors d’une tentative de cambriolage, lorsque la police est arrivée, un certain nombre de jeunes sont partis en courant. Trois d’entre eux, qui n’étaient pas poursuivis physiquement, sont allés se cacher en escaladant un mur d’enceinte de trois mètres de haut qui abritait un transformateur. Il semble que deux d’entre eux se soient électrocutés. »

M. Sarkozy reçoit le même jour le maire socialiste de Clichy et tente de corriger le tir : il « explique désormais que six jeunes gens ont été interpellés « après avoir dégradé une cabane de chantier ». Les trois fuyards auraient « escaladé un mur d’enceinte de quatre mètres de haut, puis un second de cinq mètres » avant de se réfugier dans le transformateur. M. Sarkozy reprend à son compte ce qui n’était le matin qu’une hypothèse : « Aucun policier ne poursuivait ces jeunes gens au moment du drame. Il n’y a aucune polémique à entretenir. » Si c’est le cas, pourquoi confier tout de même une enquête à l’Inspection générale de la police ?

Libération revient sur les propos hâtifs des politiques qui ont envenimé la situation :

Source : http://www.liberation.fr/dossiers/banlieues/evenements/2396.FR.php)

 

 

- M. Sarkozy discrédite les jeunes victimes

 

Prêt à tout pour discréditer les jeunes victimes, Nicolas Sarkozy ose une dernière perfidie. Le 3 novembre 2005, il informe la presse que Zyed est « connu en 2005 pour vol avec violences ». « La vérité, c’est que Zyed faisait l’objet, à la demande de son propre père, d’une mesure de liberté surveillée préjudicielle, à la suite d’un incident avec un autre mineur, explique Jean-Pierre Mignard. Il avait voulu utiliser son vélo. Il n’y a jamais eu de plainte pour vol ou pour violence. Tout ça devait se terminer par une simple admonestation... »

Bellaciao de son côté parle de « mensonge d’Etat » et donne la parole aux jeunes des quartiers populaires.

http://bellaciao.org/fr/article.php3 ?id_article=35869

 

- M. Sarkozy ignore le rapport des RG

 

Dans un rapport confidentiel daté du 23 novembre 2005, dont des éléments sont rendus publics le 7 décembre par Le Parisien/Aujourd’hui en France, la Direction Centrale des Renseignements Généraux (DCRG) revient dans le détail sur le début des violences urbaines le 27 octobre 2005 et analyse ce phénomène. Ce rapport met également en lumière l’absence de caïds ou encore d’intégristes manipulant les émeutiers. Selon le rapport, le mouvement "s’apparente à une révolte populaire des cités", mais n’est ni organisé, ni manipulé.

 

Ignorant le rapport des RG, le ministre de l’Intérieur Nicolas Sarkozy insiste dans un long entretien au Point sur le rôle des "mafias" dans les cités.
Il reconnaît l’existence "du racisme, des discriminations et des inégalités" mais considère que "l’on ne fera pas vivre les banlieues tant que les mafias seront là"."Je pense que nous avons vécu là un moment de vérité", ajoute le ministre de l’Intérieur qui affirme que la "haine est d’abord territoriale, une bande s’approprie un territoire et y fait régner le loi de la force".
Source :

http://archquo.nouvelobs.com/cgi/articles ?ad=societe/20051207.OBS7909.html

  

 - Des policiers mis en examen il y a quelques jours

 

Le 8 février 2007, deux gardiens de la paix sont mis en examen dans le dossier visant la mort de deux adolescents en 2005 dans un transformateur EDF de Clichy-sous-Bois, événement à l’origine de la vague de violences dans les banlieues. « Les deux policiers, qui avaient été entendus initialement en novembre en qualité de témoins assistés, sont finalement poursuivis pour "non-assistance à personnes en danger.(…) Il est reproché aux suspects de ne pas avoir prévenu EDF pour que l’électricité soit coupée ».

http://www.lemonde.fr/web/depeches/0,14-0,39-29688094@7-37,0.html

 

 

 

4.3 Projet de loi sur la délinquance

 

« Les mineurs de 1945 n’ont rien à voir avec les géants noirs des banlieues d’aujourd’hui qui ont moins de 18 ans et qui font peur à tout le monde. »

N. Sarkozy, propos tenus au Conseil des ministres, lors de la présentation du projet de loi sur la délinquance des mineurs, rapportés par Le Canard enchaîné, 07/06/2006

 

 

Le Sénat a adopté en deuxième lecture, jeudi 11 janvier 2007, avec modifications, le projet de loi relatif à la prévention de la délinquance (voir Politis n° 936). L’association Ban Public pour la communication sur les prisons et l’incarcération en Europe et le PCF s’alarment de certaines dispositions prévues dans le cadre de ce texte : « La création de nouvelles qualifications pénales (infraction spécifique de violences volontaires avec arme sur agent de la force publique, sapeur-pompier ou agent de transport public de voyageurs, commise en bande organisée ou avec guet-apens) va à nouveau se substituer au traitement spécifique des problèmes, comme cela est le cas depuis quelques années. »

Source : http://prison.eu.org/article.php3 ?id_article=8870

 

Du côté du site RéSo.net, ce projet de loi est aussi « dévastateur que populiste ». Ce projet ouvrirait la voie à :

-la détection des délinquants dès trois ans

-la remise en cause des droits des mineurs

-la remise en cause du secret professionnel des travailleurs sociaux

Par ailleurs, le maire se verrait affublé des rôles de shérif et d’expert psychiatrique.

RéSo appelle l’ensemble de la jeunesse à se mobiliser contre cette nouvelle offensive sécuritaire de l’UMP.

Plus d’infos : http://www.re-so.net/article.php3 ?id_article=2480


AGIR

 

-  Les Clowns de la BAC "nettoient" la Mairie de Neuilly

Armés de serpillières, de pulvérisateurs de jardins, de gants en plastiques, de ballets hygiéniques, la Brigade Activiste des Clowns a « karchérisé » la mairie de Neuilly samedi 5 novembre 2005. L’opération sans dégradation ni arrestation fait l’objet d’un reportage audio, d’un article et de photos sur : http://www.fluctuat.net/blog/2403-Les-Clowns-de-la-BAC-nettoyent-la-Mairie-de-Neuilly.

 

 

-  L’AntiSarkodating : informer pour agir

 

Une série d’AntiSarkodating est lancée dans plusieurs villes de France. L’AntiSarkodating c’est quoi ? Le principe est simple : il s’agit de proposer aux passants de venir débattre des idées de Nicolas Sarkozy en leur proposant de tirer un thème au sort parmi des mots extraits du livre "Sarkozy dans le texte". Si vous souhaitez vous aussi organiser un événement de ce type, rien de plus simple : il vous suffit de télécharger le kit disponible sur http://www.antisarko.net/IMG/pdf/Antisarko_dating_mode_emploi.pdf

Plus d’infos : http://www.antisarko.net/spip.php ?article3080

 

 


[1] Alain Gresh, « M. Sarkozy contre l’anti-France », 21 septembre 2005


  • Revue de presse du 17 février 2007 réalisée par Sophie Chapelle, avec l’aide de Sarra Dridi, pour le site-ressources d’alternatives www.guidaltern.org

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